j'abonde dans ton sens, je copie ici l'article du point (Lepoint.fr) du 04/10
La Suisse, plaque tournante des fausses montres suisses ? Cela peut sembler paradoxal, mais c'est bien le cas. En à peine cinq jours, début septembre, les douaniers de l'aéroport de Zurich ont confisqué pas moins de 9 000 contrefaçons, dont 5 000 fausses montres. Étonnamment, ces contrefaçons ne venaient pas de Chine, mais d'Europe : les marchandises, réparties en plusieurs envois et provenant de la même source en Grèce, transitaient à destination de l'Espagne et du Portugal. Selon Daniel Tschudin, porte-parole de la douane à l'aéroport de Zurich, il s'agit là d'une des plus grandes saisies jamais effectuées dans le trafic postal en Suisse, le poids total des objets contrefaits saisis par les douanes suisses s'élevant à 1,3 t.
La Fédération de l'industrie horlogère suisse et son groupement Anti-contrefaçon, qui saisit et détruit plusieurs centaines de milliers de fausses montres suisses chaque année, a félicité l'administration fédérale des douanes pour cette saisie historique.
Il faut dire que la contrefaçon est un véritable fléau pour les industries suisses, et l'horlogerie est particulièrement touchée. Les pertes économiques dues à la contrefaçon sont estimées à près de deux milliards de francs, rien que pour la Suisse. Au niveau mondial, ce sont plusieurs centaines de milliards de francs qui sont en jeu, la contrefaçon ne frappant pas que des multinationales, mais aussi de nombreuses PME.
Plusieurs études internationales ont démontré les liens intimes existant entre le crime organisé et la contrefaçon. Moralité : en achetant sciemment des contrefaçons, le consommateur ne soutient pas seulement l'industrie du faux ; il cautionne également d'autres activités criminelles qui vont souvent de pair avec la contrefaçon.